16/04/2021

Parlons fertilisation…

Retour à la catégorie

Depuis plusieurs mois, les cotations suivent celles des matières premières avec des augmentations tarifaires qui s’expriment en dizaine d’euros par tonne pour parfois approcher la centaine sur certaines formules…

 

L’importante capacité de stockage d’YNOVAE a permis d’arbitrer et de réceptionner une part conséquente des besoins du printemps avant ces hausses.

Il est espéré une décrue à la veille d’aborder les premiers achats pour la campagne prochaine (R 2022).

 

Les consommations de phosphore (P) et de potasse (K) poursuivent leur érosion pluriannuelle.                                  

Ce poste de fertilisation est souvent devenu une variable d’ajustement de plus en plus (trop ?) utilisée par les producteurs dans les années compliquées que nous vivons.

En effet, si l’azote est pour la plante ce qu’est le carburant pour l’automobile, le P et le K sont souvent considérés comme l’huile du moteur. Si un espacement raisonnable des vidanges peut se gérer sans trop d’effets immédiats, un allongement excessif peut entraîner des conséquences préjudiciables à terme.           

Il est ainsi observé des accentuations des excès climatiques sur les productions implantées dans des sols appauvris en P et K. A titre d’exemple, parmi les différents facteurs qui mettent régulièrement en échec l’implantation du colza dans nos régions, la baisse de fertilité des sols, en particulier en P, est citée.

Afin d’établir un inventaire précis de la fertilité des sols, YNOVAE recommande le développement des analyses de terre si peu utilisées (environ 0,25 analyse par exploitation et par an…).   

 

Après les produits de protection des plantes, la réduction d’émission d’ammoniac devient un nouvel enjeu environnemental pour l’agriculture. La profession travaille d’arrache-pied sur ce dossier afin d’être force de proposition vis-à-vis de certaines instances. Celles-ci semblent actuellement ne pas imaginer d’autres solutions que la réduction du nombre d’unités d’azote appliquées à l’hectare via un système de taxation.

A ce jour, la forme ammonitrate a des arguments favorables à faire valoir sur ce point vis-à-vis d’autres formes (urée et solution azotée). Des études sont également en cours sur les effets de procédés limitant la volatilisation (inhibiteurs d’uréase, incorporation au sol superficielle, …).  

 

Plusieurs engrais azotés sont élaborés à partir de nitrate d’ammonium. Cette substance est depuis longtemps encadrée par la réglementation pour ses caractéristiques physico-chimiques la rendant potentiellement source d’explosion ou « précurseurs d’explosifs » selon la formule retenue par l’administration. Depuis l’accident survenu à l’été 2020 dans le port de Beyrouth, le nitrate d’ammonium et ses dérivés font ainsi l’objet d’un durcissement de la réglementation. Une mission interministérielle est à l’œuvre pour décider de nouvelles mesures pour encadrer les échanges commerciaux de nitrate d’ammonium et ses dérivés. Il est donc fort probable que de nouvelles dispositions viennent encadrer la vente des engrais azotés. YNOVAE vous tiendra informés des modifications de la réglementation à venir.

Les amendements organiques se développent. Leurs origines et leurs qualités sont très diverses. Dans le cadre des référentiels filières, la sélection est rude. YNOVAE propose, pour la première année, une formule homologuée CRC®. La logistique autour de ce type de fertilisants est particulière et nécessite de l’anticipation pour apporter un bon niveau de prestation (livraison, épandage). L’équipe terrain est actuellement mobilisée sur ce dossier. 

La force de notre collectif à taille humaine, la passion pour notre métier, l'attachement à notre territoire, notre volonté d'innovation, alimentent notre créativité, nous propulsent durablement dans l'avenir pour garantir notre performance et créer de la valeur ajoutée pour nos adhérents.

Ynovae, Terre d'inspiration